jeudi 28 janvier 2016

CREDIT AGRICOLE : achat court et moyen terme

 
Pourquoi les banques italiennes inquiètent-elles ?
 
Pendant trois jours, de lundi 18 janvier à mercredi 20 janvier, un vent de panique a soufflé sur les valeurs bancaires italiennes, entraînant une baisse plus qu’inquiétante. En première ligne dans la tourmente, la Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS), la plus vieille banque du monde – elle a été créée en 1472 –, a ainsi dévissé de 18 % mercredi après une dégringolade cumulée de 30 % les deux jours précédents.
 
Plusieurs autres banques ont également connu des baisses significatives comme Banca Carige (11 %), Banco Popolare (6 %) et UniCredit (4,5 %), conséquence de la forte défiance des marchés.
 
Face à la tempête boursière, les dirigeants italiens et européens ont multiplié les propos rassurants. Le président du Conseil, Matteo Renzi, réaffirmait, le 21 janvier encore que le système bancaire italien était « plus solide » que ne le pensaient les investisseurs.
 
« Je ne vois pas le risque d’une crise bancaire majeure en Italie », insistait de son côté Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Une convergence affichée qui a fini par payer puisque le marché se reprenait, jeudi matin, le cours de la BMPS s’envolant même de plus de 44 %.
 
> A lire  : La BMPS, en première ligne dans la panique bancaire italienne
 
Mais cette retombée de fièvre pourrait n’être que provisoire « L’affolement des marchés n’est que le symptôme amplifié d’un problème plus profond et ancien. Lors des stress tests effectués en octobre 2014 par la Banque centrale européenne pour évaluer la solidité des banques en cas de choc économique, douze banques italiennes présentaient déjà des signes de fragilité », souligne Paola Garzon, économiste à l’institut COE-Rexecode.
 
Comment expliquer la fragilité du système ?
 
Deux raisons principales sont avancées par les analystes. La première tient à l’émiettement d’un secteur qui tarde à se restructurer. Contrairement à la France, où le paysage bancaire est dominé par quatre mastodontes – BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE –, l’Italie ne compte que deux grandes banques – Intesa Sanpaolo et UniCredit – et plus de 700 établissements de taille moyenne dont les coûts de fonctionnement pèsent sur la rentabilité.
 
En janvier 2015, le gouvernement Renzi a tenté d’apporter une solution à ce problème en incitant les banques coopératives à se rapprocher, mais celles-ci traînent des pieds.
 
> A relire aussi  : Rome et l’UE tentent de rassurer sur les banques italiennes
 
« L’autre explication tient au niveau de créances douteuses détenues par les banques italiennes », ajoute Paula Garzon. Depuis la crise de 2008, les PME qui font la richesse de l’Italie connaissent en effet des difficultés et peinent à rembourser les prêts qu’elles ont contractés à l’échéance prévue.
 
Résultat  : « Le montant de créances non recouvrées par les banques a explosé, passant de 10 % de leur bilan en 2009 à 28 % aujourd’hui », poursuit Paula Garzon. Un triste record qui limite d’autant leur capacité à financer l’activité, entraînant l’économie italienne dans une sorte de cercle vicieux.
 
Quelles solutions à l’horizon ?
 
Pour en sortir, la solution la plus couramment préconisée par les financiers est de recourir à une « bad bank ». Une solution à laquelle s’est rallié le gouvernement italien qui en négocie actuellement les termes avec la Commission européenne. « Il s’agit de créer une sorte de structure de défaisance, une entité autonome qui rachèterait, après décote, les créances douteuses des banques de manière à assainir leur bilan », explique Laurent Quignon, économiste à BNP Paribas.
 

Cette manière de remettre les comptes à zéro n’est pas sans poser de problème. Pour qu’une telle structure soit viable, il faudra engager d’une manière ou d’une autre la garantie de l’État italien, autrement dit mettre des fonds publics au secours de banques privées.
 
Ce qui suppose obtenir l’accord de la Commission européenne toujours très attentive à ce que les règles de concurrence ne soient pas faussées par des aides publiques dissimulées.
 
Antoine D’abbundo
 
 
Cet article de La croix  http://www.la-croix.com/Economie/Une-bad-bank-au-secours-du-systeme-bancaire-italien-2016-01-21-1200732907 me rassure dans le fait que les craintes actuelles sont exagérées  
 
1/ La BCE ne peut se permettre une crise bancaire en Europe donc la bad bank Italienne sera acceptée par la commission européenne et la BCE
2/ La transformation de la structure capitalistique d’ACA devrait être tracée en mars 2016 et pourrait soutenir fortement le cours de bourse
 
Je suis acheteur d’ACA au cours actuel pour jouer un rebond court terme et viser un objectif moyen terme de 11 euros

samedi 16 janvier 2016

Suivi des Penny stocks janvier 2016

AVT: AVENIR TELECOM

 
Le dernier communiqué est clair et inquiétant !
 
(Rappel :
(CercleFinance.com) - Avenir Telecom a annoncé hier soir 26 novembre le report de la publication de ses résultats de son premier semestre (soit à fin septembre), qui devaient selon le calendrier être dévoilés le jour même. 'Les travaux de clôture des comptes sont en cours et la société devrait publier ses résultats et son rapport financier semestriel avant la fin de l'année', indique la direction.
 
Mon commentaire d'octobre était pessimiste et il est évident maintenant que cette société n'a plus aucune valeur et qu'une recapitalisation sera nécessaire pour éviter la faillite.

je reste toujours à l'écart  ( cotation suspendue )
Opinion : à l'écart    cours : 0.37  Juin 2014     cours au  15/1/2016 : 0.08


 

CIB : CIBOX  

Cibox a un business plan bien différent d'avenir télécom et aura des bénéfices en 2015
Son business est simple avec des coûts de structure réduits !
Si les ventes internet sur la boutique en développement  http://store.ciboxcorp.com/ se développent un peu, la rentabilité pourrait être accentuée. 
  
Opinion : Conserver    Achat effectué à 0.07 en mars 2014  cours au  15/1/2016 : 0.09
 
 

 
ALADOADOMOS
 
Je suis à l'écart depuis février 2014 ou je conseillais de vendre entre 0.09 et 0.13
http://expert-argent.blogspot.fr/2014/02/flash-sur-carrefour-et-adomos.html
L'amélioration du marché immobilier semble en marche
je reste quand même prudent et je n'achète pas à 0.05
 
Restez à l’écart  tant que le cours est >  à 0.04     cours au  15/1/2016 : 0.04

 


MUN :  MICROPOLE
 
 les SII de la cote ont une activité en croissance en France. Elles ont toutes bien rebondies en bourse et Micropole semble en retard. Je conserve
  
achat effectué à 0.64 en mars et avril 2015           cours au  15/1/2016 : 0.74

 
 
ATA : Atari

Un vent d optimiste règne en ce moment sur Atari avec un joli rebond .. je reste quand même prudent
 
Opinion : Je reste  à l'écart à 0.33 le 30/5/2014     cours au  15/1/2016 : 0.18
 

 

HBW : HUBWOO.COM

L’OPA sur Hubwoo effectuée par la société américaine Perfect Commerce ne permettra pas le retrait de la cote ! Un noyau dur d 'actionnaires conservent la valeur pour jouer un retrait de la cote à un cours supérieur et/ou un redressement de Hubwoo avec la nouvelle direction américaine
http://expert-argent.blogspot.fr/2015/06/hubwoo-non-lopa.html

 
Opinion : conserver achat effectué à 0.225 en mars2012 et 0.21 en mars 2014 et 0.17 en novembre 2014            cours au  15/1/2016 : 0.17

samedi 9 janvier 2016

CAC 40 : Alerte

Je pensais que nous pourrions éviter la grosse correction prévisible suite au mini crack du 24 aout 2015 car nous étions dans 5 ième mois sans rechute !
A relire : http://expert-argent.blogspot.fr/2015/08/krack-boursier-du-2482015-les.html 

Mais l'ensemble des marchés mondiaux sont en train de corriger, de façon anarchique en Asie et la prédiction d'aout 2015 semble se réaliser.

Graphiquement la sortie du triangle en donnée journalière n'est pas rassurante


Je recommande la prudence mais surtout de ne pas rester tétaniser par cette baisse.
En très court terme des achats vers 4275 sont possibles et surtout vers 4000 pour le long terme